Cela fait bien longtemps que je n'ai pas écrit sur ce blog. Un petit bébé est arrivé il y a quasiment un an et occupe. Les créations sont moindres, mais si je continue, j'en ai besoin. Mais je ne prenais pas le temps de les publier.

Venons en au sujet du jour.

Les bonnets c’est parfait à tricoter quand on a un bébé. Ce n’est pas trop long à faire donc on arrive quand même à un résultat sans y avoir passer un an (5 minutes par jour) ou avoir fait des nuits raccourcies juste pour avoir l’impression d’avoir fait quelque chose !

En plus, c’est utile pour  essayer d’ éviter les rhumes, enfin si l’adorable bout d’chou consent à le garder sur la tête !

Celui-ci était pour le fils d’une amie, le modèle vient du catalogue également sur la photo et la laine toute douce de chez Phildar.

Milarepa est un livre à l’image des livres d‘Eric-Emmanuel Schmitt : simple, efficace. On est vite transporté dans son univers.

“ Ceux qui sont pleins de désirs et de rancoeurs ordinaires ne peuvent rien pour la cause d’autrui. Et ils font rien de profitable pour eux-mêmes. C”est comme si un homme emporté par un torrent prétendait sauver les autres. “

“ L’enfant Milarepa s’émut très fort en apprenant nos malheurs ; il nous plaignit, il nous embrassa, il voulut donner tous ses joues à mes fils. Et lorsqu’il découvrit qu’il nous restait, à ma femme et à moi, qu’un seul vêtement chacun, un seul vêtement que nous ne pourrions laver qu’aux beaux jours, il pleura. en un instant sa pitié me couvrit de poux et de haillons. Sa bonté m’abaissait. Dans ses sanglots, ce soir là, je découvris que j’étais pauvre.”

Je vous ai parlé il y a peu d’un autre livre de Barbara Constantine. Ce livre est tout aussi savoureux. Il se lit très rapidement, on s’attache aux personnages qui sont croqués avec beaucoup de simplicité. C’est un livre qui rappelle que l’on peut tirer du plaisir des choses les plus simples si l’on sait s’y arrêter.

“Regarder les nuages nous caresser les yeux”.

J’ai craqué pour un modèle de cape issu de ce catalogue

J’ai changé la laine, j’ai utilisé la phil douce coloris bruyère, toute douce comme son nom l’indique. J’ai monté 98 mailles tricoté avec des aiguilles n°4 comme ça c’est bien épais. Ainsi j’ai obtenu 56 cm de long tricoté sur 16 cm en jersey. J’ai ensuite tricoté les 49 premières mailles en laissant les autres en attente. Cela m’a permis d’éviter de faire une couture !

Pour le reste j’ai suivi le modèle.

Le résultat en image avec en arrière plan notre joli poêle !

Le titre vient d’une remarque du futur papa qui a accueilli mon émerveillement face à cette cape ( surtout lié au fait que j’imaginais notre fille dedans) par un “c’est quoi?” “une cape” “ah! comme Zorro”. Les hommes et les femmes n’ont pas la même imagination !

En rédigeant ce billet, j’écoutais une belle découverte : Cats on trees faite grâce à La poule. 

Invitée au repos, j’ai passé des heures sur internet à regarder ce que je pourrai faire pour ce petit bébé à naitre. Bien sûr la liste des projets s’est considérablement agrandie mais rien ne se faisait. Il fallait aussi acheter la matière première chez Phiphi.

Ce modèle (trouvé ici) m’a tout de suite fait craquer et me paraissait simple. Bien sûr, je n’avais jamais suivi de diagramme mais bon … c’était simple… sauf que faire des augmentations à chaque rang en jersey ben finalement au moment de le faire et comme je me pose toujours 50000 questions… et que e n’ose pas trop essayer avant d’avoir compris cela me laissait perplexe. J’ai essayé de tricher en faisant les augmentations un rang sur deux mais cela allait faire un doudou très long (plus grand que la future poulette !) et tout rachitique… Faire et défaire c’est toujours travailler dit-on mais ce projet n’avançait pas jusqu’à ce qu’une bonne fée m’envoie une de ses collègues qui m’a bien aidé : elle m’a autorisé à bidouiller !

Ce site m’a également bien aidé pour les augmentations.

Je vous livre mes bidouillages pour la réalisation du corps (je ne sais pas si c’est très orthodoxe mais bon!!!) :

Les augmentations et diminutions se font toujours en début et en fin de rang.

Monter 9 mailles. Les tricoter à l’endroit en augmentant de 3 mailles à la fin dont une dans la dernière (cela permet que cela soit plus discret comme augmentation). Vous avez 12 mailles.

Le 2ème rang se tricote sur l’envers en augmentant de 3 mailles à la fin du rang (dont une dans la dernière maille tricotée). Vous avez 15 mailles.

Le 3ème rang se tricote à l’endroit en augmentant de 2 mailles à la fin du rang (dont une dans la dernière maille tricotée). Vous avez 17 mailles.

Le 4ème rang se tricote sur l’envers en augmentant de 2 mailles à la fin du rang (dont une dans la dernière maille tricotée). Vous avez 19 mailles.

Le 5ème rang se tricote à l’endroit en augmentant d’une maille au début et à la fin du rang. Vous obtenez 21 mailles.

6ème, 7ème et 8ème rangs :  tricoter en jersey en faisant aug. (pour augmentation) d’1m en début et fin de rang.

9ème rang : pas d’augmentation

10ème rang : aug. d’1m en début et fin de rang

11, 12 et 13èmes rangs : pas d’augmentation

14ème rang : aug. d’1m en début et fin de rang. 31 mailles au total.

15, 16, 17 et 18èmes rangs : pas d’augmentation

19ème rang : aug. d’1m en début et fin de rang.

20, 21, 22, 23, 24, 25, 26 et 27èmes rangs : pas d’augmentation

28ème rang: A droite (par rapport à l’endroit du travail) rabattre 17 mailles, pas de diminution à gauche.

29ème rang : rien

30ème rang : à droite dim. (inclinée vers la gauche) d’1 m, rien à gauche

Pour que la diminution soit inclinée vers la gauche, faites un surjet simple c’st-à-dire : glissez la 1ère maille sur l’aiguille droite sans la tricoter. Tricotez la maille suivante puis passez la maille glissée par dessus la maille tricotée.

31ème rang: rien

32ème rang : à droite dim. (inclinée vers la gauche) d’1 m, rien à gauche

33ème rang : rien à droite, dim. (inclinée vers la droite) d’1m à gauche.

Pour faire une diminution inclinée à droite, il suffit de tricoter 2 mailles ensemble.

34ème rang : à droite dim. (inclinée vers la gauche) d’1 m, rien à gauche

35ème rang : rien à droite, dim. (inclinée vers la droite) d’1m à gauche.

36ème rang : rien

37ème rang : a droite, dim (inclinée vers la gauche) d’1m ; à gauche dim. (inclinée vers la droite) d’1m.

38ème rang : de chaque côté diminuer de 2 mailles. Il vous reste 6 mailles.

A droite, pour que la diminution soit inclinée à gauche, faites un surjet double. Pour cela, glissez la 1ère maille sans la tricoter et tricotez ensemble les deux dernières mailles (fil attrapé par l’arrière). Faites passer la maille glissée par-dessus les deux mailles tricotées ensemble.

A gauche, pour que la diminution soit inclinée à droite, tricotez les 3 mailles ensemble.

39ème rang : Rabattre les 6 mailles restantes.

Tricotez un second morceau en sens inverse.

J’espère que mes explications vous aideront.

Au final, cela se tricote assez vite et le résultat est sympa.

Premier livre que je lis de cet écrivain à l’écriture ciselée, précise, qui il me semble, tente de dire au plus près, au plus juste des sentiments difficiles à enserrer avec des mots.

C ‘est bouleversant.

“ La première fois. Et c’est violent. Parce que, dans le même temps, il mesure à quel point chacun est seul.

Une épiphanie double. Maudite.

L’oiseau est seul dans le vol des oiseaux, le mouton dans le troupeau et chaque pierre sur le chemin. Les êtres humains, c’est pareil.

On croit qu’il suffit d’aimer pour faire corps avec le reste. C’est faux.

Dans la lumière rasante de cette fin de journée il apprend qu’il aime et que cela ne suffit pas. Tous les sourires et tous les embrasements n’y feront plus rien. Il faudra vivre avec ça désormais.”

“Oui, chaque cœur est seul à respirer.

Et pourtant il aime. Malgré tout.

Tant pis pour le cœur qui panique.

[…] Aimer c’est juste accorder la lumière à la solitude. Et c’est immense.”

Ce livre est léger, drôle, écrit comme on parle, simplement… On s’attache à ces personnages et on a envie de savoir ce qu’ils deviennent. C’est un livre qui rappelle que cela vaut le coup d’aller vers l’autre, que ce n’est pas si risqué que cela…

Comment faire pour continuer à bouger un tout petit peu quand on a un gros bidon et pleins de contractions ? histoire de ne pas devenir toute ramollo… ou croire qu’on ne l’est pas.

J’ai acheté un ballon chez Decathlon, comme je suis petite, j’ai pris un de 55cm, chez la sage-femme, elle en a des 65 cm mais ils ne sont pas trop gonflés. Elle nous a dit que l’important était que les genoux arrivent au-dessus du bassin lorsqu’on est assis.

En cherchant sur internet, j’ai trouvé cette super vidéo :

Et cela fait déjà deux fois que je fais ces exercices dans le bureau en présence de cette parfaite inconnue qui m’aide à me sentir moins seule et moins ridicule. Merci à elle.

Pour notre fille, un peu de rose !

Il manque encore la petite ceinture, je vous montrerai quand ce sera fini, mais je n’ai pas encore acheté le ruban…

Le futur papa, toujours plein d’encouragements a accueilli “mon viens voir, j’ai enfin terminé” tout enjoué** par un : tu es sure que c’est une robe, on dirait un pull !!!

** il faut dire que j’ai dû détricoter 8 cm car mes nuits agitées font que je ne sais plus très bien compter et que le trou central pour la tête n’était pas du tout au milieu ! Et comme je me fais confiance, je n’ai pas pensé à vérifier !

Donc je précise, ceci est une robe taille 3 mois et là j’ai vérifié, les mesures correspondent à celles indiquées sur le catalogue.

Je pense que le futur papa veut me décourager de tricoter. Il craint que notre fille ne soit habillée qu’en laine, et il a découvert que la laine c’est extrêmement cher (conclusion ne plus l’emmener dans les magasins de laine et cacher les factures !)

Me voilà ravie, j’ai réussi à faire une boutonnière avec ma machine à coudre, yes !! Ce n’est pas grand chose mais pour moi cela relève de l’exploit car je débute en couture. Bon il faut dire que ma super machine à coudre permet de faire une boutonnière en une étape, et que ce n’est donc pas si difficile que cela. Il n’empêche, il m’a quand même fallu m’exercer, réussir parfaitement la première fois (chance du débutant sans doute) puis échouer sans réussir à comprendre les fois suivantes. La visite d’une copine a empêchée que je ne sombre dans le désespoir. Aujourd’hui je m’y remet, premier essai, coup de maitre puis à nouveau des échecs (il faut dire que j’avais oublié une petite étape !)

Je me risque sur le bavoir, en me disant qu’au pire je le garderai pour notre fille (la pauvre, si elle récupère tous les trucs ratés !). D’autant que son père qui a toujours le souci de m’encourager a essayé le bavoir et le trouve beaucoup trop petit (heureusement, sinon cela ferait une robe pour bébé !).

Car ce bavoir n’est pas pour notre fille mais pour la fille d’une copine, j’espère que la maman aime le rose car c’est très rose. Mais assez parlé, la preuve en image !

Le modèle est de Vanessa Pouzet.

Pour une première, je suis allée au plus simple, je n’ai pas mis de petit décor… simple mais efficace, en même temps n’est-ce pas ce qu’on demande à un bavoir !